Traitements et soins des arbres

Nos traitements et soins bio des arbres ainsi que nos services d’haubanage peuvent se faire pour contrer et guérir des maladies, parasites, insectes, champignons, l’affaissement de branches et les soucis de développement du système racinaire des arbres par l’amélioration du sol. Voici donc quelques-uns de nos services et traitements des arbres:

• Soigner, traiter et guérir votre arbre de manière biologique contre les maladies, parasites, insectes et champignons
• Amélioration du sol pour le bon développement du système racinaire de vos arbres
• Haubanage et câblage de branches d’arbres
• Protection des coups de soleil sur les troncs d’arbres

Traitement par perfusion endothérapique via le système racinaire de l’arbre.

Pour soigner, traiter et guérir vos arbres, il faut garder à l’esprit que celui-ci est un être vivant ! Nous oublions souvent que, comme nous, l’arbre vit : il respire, transpire, se nourrit. Comme pour nous, l’eau, l’air, la terre et la lumière lui sont essentiels. Partout dans le monde et, depuis toujours, l‘arbre est symbole de vie.

L’arbre, notre allié, précieux fournisseur d’oxygène, d’humidité, de nourriture, de remèdes, de tant de matières premières, dont le rôle est intimement lié à l’évolution de l’homme, au progrès.

Aujourd’hui, la valeur sociale, écologique, paysagère et patrimoniale des arbres devrait être unanimement reconnue.

Vos arbres sont malades, ils sont couverts d’insectes sur leur feuillage, vous apercevez des champignons sur le tronc ou au collet des arbres: ils ont probablement besoin d’un traitement adapté. Notre équipe de spécialistes est à votre disposition pour vous proposer des soins et traitements bio des arbres de manière écologique, par exemple contre la pyrale du Buis, le scolyte, les chenilles processionnaires, la cochenille, les frelons, la pousse de champignons…

Enfin, nos « médecins des arbres » offrent des soins adaptés aux arbres en souffrance suivant leurs pathologies :

La pulvérisation foliaire des arbres (jusqu’à 35 m de hauteur) s’utilise à la fois comme engrais mais également en traitement préventif ou curatif d’une maladie ou d’une attaques d’insectes.

Nos préparations à base de décoctions de plantes, de purins, et d’huiles essentielles ont un double objectif : à la fois, une action de renforcement de l’immunité par l’apport d’engrais mais également, une action directe sur la maladie (cryptogamique en particulier) et les attaques d’insectes.

Ce traitement sera très souvent utilisé lorsque les arbres ont subi des conditions climatiques difficiles (chaleur, sécheresse, extrême humidité).

Également lorsque les arbres, arbustes, buis ont subi un stress (transplantation, agression de la pyrale du buis, …) ou en cas de carence d’un élément nutritif en particulier (par exemple l’azote).

Les arbres sont très souvent victimes d’attaques causées par des parasites: araignées rouges, pucerons, pyrale du buis, chancre bactérien du marronnier, bactériose, cochenille, chenille processionnaire, cloque, larve d’insecte xylophage, moniliose, oïdium… Ceux-ci peuvent être traités efficacement s’ ils sont pris à temps et à l’aide de produits naturels et biologiques.

Chacun de nos remèdes ou recette biologique sont spécifiques selon le types de maladies, d’insectes, de parasites ou de champignons attaquant vos arbres.

Elle est originaire d’Asie mais a maintenant envahi l’Europe. Elle se répand en France depuis 2008.

C’est une chenille qui ne mange que des feuilles de buis pour se nourrir, consommant complètement des pans entiers de l’arbre et, entraînant ainsi sa disparition.

La chenille verte a une tête noire et des rayures vert foncé avec des points noirs.

Les chenilles de la pyrale du buis ne causent pas de démangeaisons ni d’éruptions cutanées. Elles sont absolument inoffensives pour l’homme et peuvent être manipulées sans équipement spécial.

Vous trouverez de minuscules toiles distinctives, similaires aux toiles d’araignées, typiques des teignes du buis.

Ces chenilles se transforment ensuite en papillons de couleur brune et blanche qui volent autour des buis au crépuscule.

Les tétranyques, en particulier les tétranyques de l’épinette (Oligonychus ununguis), sont des ravageurs extrêmement destructeurs des arbres à feuilles persistantes.

Dans la famille des cyprès, ils s’attaquent principalement aux arborvitae (Thuja, Thuyas) et aux Chamaecyparis, provoquant des dégâts en suçant la sève de la face inférieure des aiguilles. À la suite de leur alimentation, le pigment de la feuille verte de l’arbre disparaît, produisant un aspect pointillé.

Ce symptôme peut être confondu avec certains types de dommages causés par la pollution de l’air. Les acariens sont actifs tout au long de la saison de croissance, mais deviennent généralement plus actifs en mai et en septembre. Les jeunes plants peuvent mourir la première saison. Si les acariens ne sont pas contrôlés pendant plusieurs années, les arbres plus âgés meurent progressivement, des branches inférieures vers le haut.

La chenille processionnaire du chêne ou du pin est une petite teigne. Ce papillon pond ses œufs sur une plante hôte spécifique: le chêne. Au printemps, ces paquets d’œufs éclosent. Lorsque les premières feuilles commencent à pousser, les chenilles marchent en longues files (procession, d’où le nom) jusqu’au sommet de l’arbre à la recherche de nourriture.

À partir de début mai, les chenilles adultes formeront des nids reconnaissables et commenceront à développer de longs poils blancs défensifs. Ces poils défensifs sont des lances à l’échelle microscopique. Les chenilles peuvent les tirer activement sur les prédateurs pour se défendre. Et, c’est exactement le problème: les poils urticants provoquent également une irritation de la peau humaine, entraînant de fortes démangeaisons.

Au début de l’été, la femelle adulte pond jusqu’à 180 œufs sur les feuilles nouvellement ouvertes. Les larves écloses se nourrissent des feuilles, passant par plusieurs stades de croissance où elles passeront de 0,5 mm à 3,5 mm. Les larves se nymphosent ensuite et peuvent hiverner dans la litière de feuilles jusqu’à ce qu’elles émergent en tant qu’adultes au début du printemps pour pondre sur les feuilles fraîches de cette année-là.

Lorsque les infestations de la mineuse du marronnier s’accumulent, toutes les feuilles de l’arbre infecté peuvent devenir brunes et se ratatiner car les larves mangent tout le matériel de la feuille interne. Au fil des années d’infestation soutenue, l’arbre peut s’affaiblir.

Trouvées dans des climats de croissance plus chauds, les cochenilles sont des insectes, au corps mou et sans ailes, qui apparaissent souvent sous forme de masses cotonneuses blanches sur les feuilles, les tiges et les fruits des plantes. Ils se nourrissent en insérant de longues pièces buccales suceuses, appelées stylets, dans les plantes et, en extrayant la sève des tissus.

Les dégâts sont souvent peu importants à de faibles niveaux de ravageurs. Cependant, à des nombres plus élevés, ils peuvent provoquer le jaunissement et l’enroulement des feuilles à mesure que la plante s’affaiblit. L’alimentation s’accompagne généralement de miellat, qui rend la plante collante et favorise la croissance de la fumagine. Les cochenilles sont un ravageur commun des serres qui affecte les plantes ornementales, les plantes d’intérieur, les avocats et les fruits.

Les symptômes des infections bactériennes varient selon l’hôte. Un symptôme général qui indique que la bactérie est impliquée est la présence d’un halo jaune entourant une lésion beige à brun foncé. Ce symptôme n’est pas toujours présent lorsque des taches bactériennes et des brûlures surviennent, mais c’est une indication positive lorsqu’il est présent.

Une infection systémique peut également se produire lorsque les racines sont endommagées et que des bactéries pénètrent, remontant la tige dans les tissus conducteurs d’eau ou de nutriments. Les taches foliaires et les brûlures résultent d’une infection plus localisée. Les pourritures surviennent lorsque le tissu charnu est décomposé par l’action d’un développement bactérien rapide. La détérioration progressive des tissus en décomposition conduit généralement à des odeurs nauséabondes qui sont également le diagnostic d’une infection bactérienne.

Les arbres paient les conséquences des feux, des coups, des suppressions racinaires ou l’asphyxie de celles-ci par compactage des sols, sel de déneigement, modifications du PH, manque d’eau, bétail…

Le sol n’est pas un substrat inerte ! Au contraire, il recèle une vie énorme : bactéries, champignons, micro-organismes, macro-organismes (insectes, vers de terre…). Cette vie, essentielle, offre aux arbres les conditions nécessaires à leur bon développement : les organismes recyclent les matières organiques qui fournissent la nourriture aux racines des plantes, ils creusent des galeries qui aèrent le sol…

Pour que le sol de votre jardin reste vivant, il est important qu’il soit nourri et couvert. En effet, dans la forêt, l’accumulation sur le sol de débris organiques (feuilles, branches, excréments…) est une source de nourriture pour de nombreux micro-organismes qui transforment ceux-ci en humus. Ce dernier permet à divers organismes vivants plus en profondeur de se développer et, notamment, de créer des symbioses avec les racines des végétaux. Au jardin, nous pouvons reproduire ce cycle naturel en enrichissant le sol avec du compost et en entretenant un paillage naturel au pied des plantations.

• Analyse du sol et échantillonnage apporté en laboratoire permettant d’en déterminer sa qualité et ses caractéristiques et, mise en place des bonnes actions à prendre pour permettre le bon développement de votre arbre et de son système racinaire.
• Analyse électromagnétique du sol permettent de mettre en évidence des désordres énergétiques des terres, c’est-à-dire la maladie, en lien avec le comportement de l’arbre.
• Traitement biologique préventif du sol à l’aide de nutriments naturels, sans produit chimique, évitant ainsi le traitement curatif. Voir aussi la fertilisation Biologique.
• Décompactage du sol suivant son usage et utilisation.
• Renforcement de la vie dans le sol par l’apport de champignons mycorhiziens. Ces champignons de sol stimulent la croissance racinaire des plantes en plus de leur fournir un apport nutritif et en eau.
• Traitement curatif, en dernier recours.

Dans cet exemple en vidéo, vous découvrirez le système racinaire d’un chêne.

L’injection ou la perfusion dépendra du traitement que demandera l’arbre suivant la maladie diagnostiquée.

On privilégiera par exemple l’injection de solutions au pied des arbres afin de développer son système racinaire, radiculaire, améliorant ainsi l’absorption des minéraux utiles à son développement, renforçant également son système aux infections par des champignons parasites…

Le perfusion permet, quant à elle, d’administrer, très rapidement, à l’arbre une préparation insecticide, fongicide, bactéricide et stimulante avec assimilation rapide des éléments.

Certains champignons pathogènes pourront être éradiqués par ces techniques.

Tout en restant vigilant sur la lutte intégrée et l’usage de produits respectant l’environnement avec l’emploi d’huiles essentielles, d’insectes, de bactéries auxiliaires…

L’allègement du sol de vos arbres pourra se faire à l’aide de l’Airspade, qui est un outil pneumatique de décompactage de sol. Cet outil à air comprimé permet la gestion des sols et les soins de santé des arbres dans la zone racinaire. Contrairement aux techniques d’excavation mécanique, l’air soufflé enlève ou ameublit efficacement le sol sans endommager le système racinaire d’un arbre.

Cette technique permet de réduire de nombreuses conditions défavorables à la santé de l’arbre, comme des sols trop compactés, mal drainés, un arbre en anaérobie, ou déséquilibré dans sa composition physique ou chimique.

Cette méthode est très répandue quand on veut remplacer un sol pauvre, réaliser un nouvel aménagement paysager autour de l’arbre, meubler le terrain suite au passage de véhicules…Des exemples, pouvant inclure les arbres urbains avec des sols pauvres, le piétinement intensif dans les pelouses, sont variés et divers.

L’AirSpade permet de corriger la plantation d’arbres trop bas, de racines soulevées en raison d’une faible profondeur de sol viable ou d’espaces de croissance restreints. Ces phénomènes se retrouvent très souvent, en milieu urbain, avec des sols pauvres, l’aménagement de trottoirs à proximité, des fosses d’arbres trop étroites.